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Les applications de la Coupe du monde de la FIFA suscitent des inquiétudes quant à la confidentialité des données

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La Coupe du monde de la FIFA a débuté dimanche dernier. Alors que les fans de football se préparent à encourager leur pays, les experts en protection de la vie privée reprochent à l’événement sportif de menacer la sécurité des données de ses participants.

Deux applications sont nécessaires pour assister aux festivités : Ehteraz, un système de suivi du COVID-19, et Hayya, une application utilisée pour permettre aux supporters d’accéder aux enceintes des stades, de consulter les horaires et de bénéficier de transports publics gratuits.

Or, plusieurs agences de sécurité numérique ont alerté les utilisateurs sur les problèmes de confidentialité posés par ces deux applications, signalés pour la première fois le mois dernier, après avoir analysé les autorisations d’accès des applications. 

Utilisée dans tout le pays avant les matchs, Ehteraz demande aux utilisateurs d’autoriser l’accès à distance aux photos et aux vidéos, de passer des appels spontanés et de lire ou modifier les données des appareils. Les autorisations de Hayya comprennent un accès complet au réseau et un accès illimité aux données personnelles. Tous deux permettent de localiser les utilisateurs.

En plus des préoccupations plus générales concernant la surveillance numérique au Qatar, les experts en matière de protection de la vie privée sont allés jusqu’à suggérer aux participants à la Coupe du monde d’utiliser des téléphones jetables plutôt que de permettre aux applications d’accéder à leur appareil personnel, comme le rapporte The Register.

Le mouvement « Boycott du Qatar » continue de prendre de l’ampleur alors que des coalitions mondiales appellent les supporters et les pays à boycotter les jeux, invoquant une série de violations des droits de l’homme. Les militants dénoncent les lois homophobes du pays (exacerbées par des commentaires publics de responsables nationaux), ainsi que le traitement dangereux réservé aux travailleurs migrants chargés de construire les infrastructures de l’événement. 

Selon un sondage réalisé par Amnesty International en septembre, le sentiment est de plus en plus fort que la FIFA devrait formuler des commentaires officiels sur les actions du Qatar et offrir une compensation financière aux travailleurs de la Coupe du monde confrontés à des conditions de travail dangereuses.

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